LA MORT De U...S...P... (*)

Comme expliqué dans l'épisode précédent, JD, le gérant de Technord-U...S...P... (*), avait intenté un procès en concurrence déloyale envers la SARL "Etoile du Grand Chien" qui avait ouvert un magasin sous l'enseigne "U...S...A...P... (*)" alors que lui, JD, avait déposé le nom et le logo de U...S...A...P... (*) à l'INPI. Ce procès était injustifié et perdu d'avance. Il se retournera contre nous du fait que les avocats de "L'étoile du grand Chien", plus dynamiques que celui de Technord, feront valoir que "U...S...P... (*)" n'était qu'un plagiat de U...S...A...P... (*). (Alors, qu'en est-il des PARTS PLUS, des MOTOR PARTS, des US PARTS CENTER et autres qui pullulent dans les pubs des journaux et sur le web ? Et je ne parle pas (je préfère pas), de l'éphémère Fred's Parts !)

Comme expliqué aussi dans l'épisode précédent, JD, le gérant de Technord-U...S...P... (*), a vendu ses parts à un couple qui dirige une société de vente en gros de pièces détachées automobiles à Roubaix (59). Appelons ces nouveaux patrons Albert A (l'homme) et Laure Y (la femme). Tout ce qui intérressait Albert A, c'était de pouvoir installer une "succursale" de sa société dans le quartier du faubourg d'Arras, quartier où se trouvent représentés tous les grossistes importants de la région. La pièce Américaine ne l'intérressait aucunement et l'échec du procès était une aubaine pour lui. Comment ? C'est simple : le tribunal a statué comme suit : 300.000FF.00 de dommages et intèrêts, la marque et le logo "U...S...P... (*)" appartiennent désormais au groupe "Etoile du Grand Chien",

(le jour de la venue des journalistes de "NITRO", les copains étaient au rendez-vous !)

plus les frais de justice, l'article 700 etc... (DES PREUVES !!!) Albert A dit au patron de "Etoile du Grand Chien-P...N... (*)" "Je ne vous donne pas les 300.000F.00, je ferme "U...S...P... (*)", je garde Technord pour vendre mes pièces de voitures européennes, je vire le personnel, je vous donne les numéros de téléphone et de fax, je vous donne le stock des pièces U.S., toute la documentation (même ce qui m'appartenait en propre y est passé en partie) et le fichier client". Ce sur quoi le patron de "Etoile du Grand Chien-P...N... (*)" a ajouté (sous réserve de plus amples informations que j'obtiendrai bientôt par voie légale) : clause de non-concurrence de 5 ans concernant la vente de pièces Américaines par Technord et par les salariés ou actionnaires de Technord, sous peine d'une amende de 300.000FF.00 X2 = 600.000FF.00. Albert A a signé cela et hop ! 2 salariés et 2 salaires en moins !!! Le lundi 26 septembre 2000, Christian Légeret et Jean-Pierre Lerouge arrivent normallement au boulot : serrures changées, documentation disparue des étagères, ordinateurs débranchés, tout s'est passé pendant le week-end. Les cartons de pièces à destination de la ville du Cassoulet Gratiné s'empilent déja (photo agrandie) dans l'entrée. Cassez-vous les mecs, on ne veut plus vous voir, sauf si, vu que vous êtes en préavis, si on vous demande de venir bosser, il faut accourir dare-dare! Et signez ici votre convocation à l'entretien préalable au licenciement économique et en voiture Simone ! (voir la lettre-roman de licenciement).

Et encore le vendredi précédent, Albert A et Laure Y disaient à Christian leur sempiternel "vous n'avez pas à vous en faire pour votre emploi" qu'il m'avaient seriné aussi à maintes reprises... Si encore ils nous avaient prévenus de leurs intentions plusieurs mois auparavant, on aurait pû aviser, chercher du travail pendant qu'on était dans le circuit... Mais, non, aucun état d'âme, on les vire, licenciement économique, ça fera plus de fric pour nous. Licenciement économique ? 2 ou 3 mois après, ils embauchent un livreur ! Christian ou moi, on savait le faire, livreur en pièces automobiles ! Enfin, on se fait virer ce jour-là comme des malpropres, dans l'ingratitude la plus complête. Et tout n'est pas dit, je ne vous parle pas de notre solde de tout compte tant que le procès que j'ai engagé à ce sujet n'est pas terminé. Promis, juré, toute la vérité là-dessus aussi dès que le jugement est rendu, avec toute les pièces et la doc... Et je vous parlerai aussi du "cambriolage"! De quoi bien se marrer!

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Re-(*) Nous partirons du principe que tout ce que je raconte n'est que pure fiction et que les lieux, les personnes, les noms, les situations sont complêtement fictifs. Toute ressemblance avec des sociétés, des enseignes, des gus, des mecs, des gonzes, des événements, des histoires, des rancunes, des malheurs dus au chômage causés dans des familles, des dépressions, des picolages en ayant résulté, des vies professionnelles à recommencer à zéro, des chômages de longue durée, des faillites, des dettes à payer pendant des années, des amours-propres blessés, des coeurs de pierre sans états d'âmes, des larmes et de la sueur, ayant existé dans la vraie vie ne serait que pure coïncidence. (Ca ira comme ça ?)

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